top of page

À PROPOS

pour me joindre:

victor.imbeau@outlook.com

​

  • YouTube - Cercle blanc
  • Blanc Icône Instagram
IMG_4735.jpeg
IMG_3888.jpeg

Ma pratique se développe présentement principalement autour de la question d’accessibilité des arts visuels. Je constate que beaucoup sentent que le milieu est élitiste, snobe, arrogant et difficile d’approche. Je crois qu’il est simplement question d’inclusion. Les plateformes comme Instagram facilitent la diffusion de l’art à des gigantesques audiences dispersées à travers le monde entier, mais limitent le mode de présentation (2D ou vidéo). Certes Internet facilite la diffusion de l’art et invite de nouvelles personnes à visiter les musées et galeries, et même, à s’impliquer dans le milieu, mais cette diffusion reste tout de même virtuelle, dans une réalité alternative qui n’est souvent pas aussi engageante qu’une œuvre qu’on pourrait expérimenter et apprécier en personne. Je m’intéresse donc aussi à cette démocratisation des moyens de diffusion qu’apporte Internet et aux avantages et désavantages d’un déplacement de la diffusion vers un monde virtuel. Je crois, par contre, que l’endroit le plus efficace pour entamer la discussion entre le monde des arts visuels et un public non-initié est bel et bien dans l’espace public non-virtuel. C’est dans cet espace de tous évoluent, se développent, expérimentent la vie à travers leurs sens et leurs perceptions. Aller à la rencontre des autres est donc primordial afin de garder une culture artistique en bonne santé. Le fossé entre le grand public et les arts contemporain à été creusé dramatiquement par les pratiques plus conceptuelles et complexe des dernières décennies et il est nécessaire d’avoir un bagage ou d’être initié au monde des arts pour ressortir d’un musée ou d’une galerie avec le sentiment d’avoir compris et apprécié justement les œuvres observées et expérimentées. Il est normal d’être insulté lorsque l’on se fait présenter un cube au milieu d’une pièce blanche sans explications et sans contexte préalable. Cet écart marqué repousse de potentiels visiteurs et curieux à s’intégrer au milieu des arts. 

De mes réflexions est née la conviction que la sculpture est le médium le plus concret à expérimenter, étant entièrement ancrée dans notre réalité. Bien évidemment j’accepte à bras ouverts les hybridations entre les médiums, mais j’insiste sur la pertinence d’engager l’espace concret. Je crois que le meilleur moyen de créer un lien entre l’œuvre d’art et l’individu est d’être présent autant dans le temps que dans l’espace. Après tout, la réalité c’est simplement la perception du temps et de l’espace simultanément. 

​

Ma pratique actuelle est donc simplement de constituer un coffre à outils visuels pour éventuellement créer un pont entre les arts visuels et les gens qui les méprisent. C’est une pratique en constante évolution qui produit des œuvres hétéroclites dans le but de trouver une solution optimale alliant mes intérêts personnels (science-fiction, histoire, sciences et technologies, perceptions, temps, mouvement, espace, etc.) et un devoir auquel doit répondre la génération d’artiste à laquelle j’appartiens : développer le dialogue entamé par nos prédécesseurs en art relationnel, street art, art furtif, art public et toutes les pratiques sociales déjà existantes pour démocratiser cet accès à la culture inestimable.  

Site web par Catherine Brault, Projets et textes par Victor Imbeau, 2021.

bottom of page